Chaque mois de juillet, on estime qu'environ mille camping-cars suivent le Tour de France d'étape en étape. Pour le cyclisme, pour l'atmosphère ou pour le simple prétexte de voyager au jour le jour, ces passionnés suivent la boucle, quelques jours ou dans son intégralité.

Jeunes retraités pour la plupart, par moment accompagnés de petits-enfants, ces vacanciers s'infligent un rythme exigeant, alternant entre empressement d'atteindre l'étape suivante et longue attente jusqu'au prochain passage des coureurs.

« Ici on voit la caravane, les voitures, … et les coureurs. C'est pas décevant de les voir si brièvement ; on le sait dès le départ. Quand tu les vois à quelques centimètres, ça a beau durer une fraction de seconde, cet instant, personne ne pourra te le reprendre. »

Cette transhumance quotidienne crée ainsi des liens éphémères, parfois durables, entre voisins d'un soir et entretient une relation particulière aux sponsors de la caravanes. Car ces camping-caristes font également de parfaits supports publicitaires.